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mardi 3 février 2015

Deux articles concernant une nouvelle étude sur les nuisances sonores des éoliennes

Eoliennes : un rapport prouve l'existence de nuisances sonores

Il existe un lien entre les infrasons émis par les éoliennes et les plaintes de "sensations insupportables" éprouvées par les riverains.

Des nuisances sonores aux abords des éoliennes

Dans une étude innovatrice menée au parc éolien de Pacific Hydro à Cape Bridgewater, dans l’Etat de Victoria, l’éminent ingénieur en acoustique australien Steven Cooper a mis en évidence un patron unique d’infrasons, qu’il avait baptisé "Signature acoustique de l’éolienne" dans une étude précédente, et sa corrélation (par une "ligne de tendance") avec l’apparition et la gravité de symptômes chez les riverains qui s’étaient plaints de "sensations" souvent insupportables. 
Il s’agit notamment de troubles du sommeil, de maux de tête, de tachycardie, de pressions dans la tête, les oreilles ou la poitrine, etc., tels que décrits par les résidents (symptômes généralement connus sous le nom de Syndrome Eolien (SE), ou encore sous l’euphémisme "nuisances sonores" – ndlr). L’acousticien a également identifié "des signaux discrets à basse fréquence modulés en amplitude" émis par les éoliennes, et a trouvé que les victimes y étaient également sensibles.
La Signature acoustique de l’éolienne ne peut être détectée en utilisant des indices de mesure traditionnels tels que dB (A) ou dB (C) et les bandes d’un tiers d’octave, conclut son étude. A leur place il faut utiliser l’analyse de bande étroite, avec des résultats exprimés en dB (WTS). Il suggère que l’on fasse des études médicales sur la base d’infrasons mesurés en dB (WTS) afin de déterminer le seuil de ce qui est inacceptable en termes de niveau de pression acoustique.

Un phénomène prouvé depuis une trentaine d'années

Les résultats sont cohérents avec les études officielles de Kelley publiées aux États-Unis il y a plus de 30 ans, qui ont montré que les infrasons émis par les premiers modèles, aux pales sous le vent, causaient des troubles du sommeil et autres symptômes du SE. Ces études ont été archivées, des modèles d’éoliennes avec les pales au vent ont été développées, et les autorités réglementaires ont tout simplement fait confiance à l’industrie éolienne qui leur affirmait que les nouveaux modèles n’émettaient pas d’infrasons dangereux.

Nuisances sonores : les nouvelles éoliennes aussi nocives que les anciennes

L’étude Cooper prouve aujourd’hui qu’elles ont eu tort. Une autre conclusion de son étude est que la méthode danoise pour mesurer les "nuisances sonores" de basse fréquence à proximité d’éoliennes est inappropriée. Le sont également les normes de bruit appliquées aux parcs éoliens dans l’Etat de Victoria, dans le reste de l’Australie et en Nouvelle-Zélande, connues comme la Norme 6808 de Nouvelle-Zélande. Tout comme sont inadéquates toutes les autres normes dans le monde qui réglementent "les nuisances" près de parcs éoliens . Elles ne prennent pas en compte les infrasons, tout simplement. 
L’étude Cooper prouve que la Waubra Foundation avait raison, ainsi que les docteurs Sarah Laurie, Nina Pierpont, Robert McMurtry, Michael Nissenbaum, Chris Hanning, Jay Tibbetts, Sandy Reider, David Iser, Amanda Harry, et Mme Carmen Krogh et une centaine d’autres chercheurs ou médecins de par le monde, tout comme les résidents eux-mêmes qui ont décrit les symptômes dont ils souffraient, et qui pour beaucoup d’entre eux ont dû abandonner leurs maisons de façon périodique ou permanente.

De nouvelles études pour établir le seuil de tolérance

En ce qui concerne l’avenir, Steven Cooper recommande que d’autres études soient faites afin d’établir "un seuil pour se protéger contre les effets néfastes". Il écrit aussi: "les pics de vibrations qualifiés par certains riverains de gênantes alors que les éoliennes sont à l’arrêt pourraient être dues à des rafales de vent provoquant des résonances dans les pales /tours et nécessitent une enquête plus poussée". Il s’agit d’une nouvelle donne. L’industrie éolienne ne peut plus prétendre que ses machines n’émettent pas assez d’infrasons pour affecter les riverains, ni que les professionnels de la santé qui tirent la sonnette d’alarme en exigeant de plus amples recherches sont à l’origine de leur souffrances, ni que les victimes des éoliennes sont à l’origine de leurs propres malheurs – cf. l’argument souvent utilisé que "tout ça c’est dans leur tête", ou encore "l’effet nocebo". L’industrie éolienne et sa clientèle s’étaient raccrochées à cette opinion malgré les nombreux témoignages des effets néfastes sur les animaux. 

Pour lire l'article sur le site d'économie-matin.fr, cliquez sur le lien suivant: article nuisances sonores éoliennes

Et l'article de nexus.fr sur le même sujet
Une étude australienne établit la relation entre infrasons émis par les éoliennes et les troubles de santé ressentis par les riverains.
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La relation de cause à effet est confirmée : les infrasons émis par les éoliennes sont en relation directe avec les troubles et les sensations souvent insupportables perçus par les riverains. C’est ce que révèle une étude* menée par l’ingénieur en acoustique australien, Steven Cooper, dans le parc éolien de Pacific Hydro à Cape Bridgewater (Etat de Victoria). Les résultats montrent la corrélation entre un patron d’infrasons, qu’il a baptisé « signature acoustique de l’éolienne » et l’apparition et la gravité des symptômes ressentis par les victimes. Troubles du sommeil, maux de tête, tachycardie, pressions dans la tête, dans les oreilles ou la poitrine… Il est avéré que les symptômes réunis sous le nom de syndrome éolien (SE) résultent des effets néfastes des infrasons mais aussi « des signaux discrets à basse fréquence modulés en amplitude » identifiés par l’acousticien comme étant d’autres facteurs perturbateurs.
Opter pour d’autres indices de mesure
Le référentiel de mesure fait toute la différence pour détecter les infrasons. En effet, pour capter la « signature acoustique » de l’éolienne, il faut utiliser l’analyse de bande étroite, avec des résultats exprimés en dB (WTS). Les indices de mesure traditionnels tels que dB (A) ou dB (C) et les bandes d’un tiers d’octave ne sont absolument pas adaptés. De fait, toutes les normes actuelles qui réglementent les nuisances près de parcs éoliens sont inappropriées puisqu’elles ne prennent pas en compte les infrasons.
La nécessaire réforme des réglementations 
Les résultats de cette étude corroborent les études de Kelley**, publiées aux États-Unis il y a plus de 30 ans, montrant que les infrasons émis par les premiers modèles d’éoliennes, aux pales sous le vent, étaient à l’origine des troubles du sommeil et d’autres symptômes du SE***. Elles confirment enfin ce qu’un scientifique français, automaticien, Vladimir Gavreau, avait découvert dès les années 60. Ce précurseur avait en effet établi le lien existant entre les symptômes (lipothymies, migraines et nausées) survenus parmi les membres du personnel de son propre laboratoire et les infrasons émis par un ventilateur à cadence lente.
L’étude Cooper donne raison à de nombreux docteurs et chercheurs qui par le monde ont tiré la sonnette d’alarme. Les autorités réglementaires ont bien voulu croire l’industrie éolienne quand elle affirmait que les nouveaux modèles n’émettaient pas d’infrasons dangereux. Elles ne peuvent plus ignorer leurs effets dorénavant.
Etude Cooper (rendue publique le 21 jan. 2015). ** Etude Neil D. Kelley (1985). ***  1600 fausses couches (visons) près d’éoliennes.
POUR EN SAVOIR PLUS 

Le lien pour l'article original sur nexus.fr: article nexus

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